dimanche 10 novembre 2013

Deuxième édition du cabaret du verbe libre : une levée de fond contre le règlement P6


La Commission Populaire sur la Répression Politique dans les médias

Montréal, le 26 septembre 2013 - L’Association pour la Libertéd’Expression (ALE) a tenu cet après-midi un point de presse au cours duquel elle a annoncé son intention d’organiser une Commission Populaire sur la Répression Politique (CPRP). C’est face au refus du gouvernement Marois de donner suite aux demandes d’enquête publique concernant la répression policière survenue lors du printemps érable que L’ALE a décidé de mettre en branle cet ambitieux projet.

L’ALE dénonce le mandat et le cadre de la Commission spéciale d’examen des événements du printemps 2012. Pour Benoît Lauzon porte-parole de l’association «Cette commission a été initiée pour faire taire les demandes d’enquête indépendante du travail policier afin d’inverser les rôles et de faire le procès des manifestantEs». De plus, la tenue de ses travaux à huis clos et le manque de transparence quant à son évolution minent encore davantage la confiance des groupes enversla Commission Ménard. L’ALE rejoint donc sans hésitation le mouvement de boycott de la Commission Ménard.

La grève étudiante de 2012 a attiré l’attention de milliers de personnes sur le profilage politique, mais il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau. C’est une réalité qui sévit dans les rues et les tribunaux du Québec depuis bien trop longtemps. C’est pourquoi L’ALE souhaite organiser une Commission qui aille au-delà de la répression survenue lors du printemps érable.

Les audiences publiques de la CPRP auront lieu au printemps 2014 dans différentes villes du Québec.Sophie Sénécal, également porte-parole insiste sur le fait que « Pour nous, c’est très important que la Commission soit accessible aux citoyenNEs des différentes région du Québec. Contrairement à la Commission Ménard, nous garantissons que notre approche sera inclusive et transparente.»

Le calendrier et l’équipe des commissaires seront publiés en janvier 2014, mais L’ALE peut déjà compter sur la participation de Françis Dupuis Déri à titre de commissaire.


Lien vers un article du devoir qui parle du point de presse : 
http://www.ledevoir.com/societe/education/388557/la-sq-ne-remet-pas-en-question-ses-interventions

samedi 25 mai 2013

Appel pour une Commission populaire sur la répression politique


Appel pour une Commission populaire sur la                  

répression politique 


Ce n’est pas un scoop : la police de Montréal et d’ailleurs au Canada fait du profilage et de la répression politique. Les groupes et les personnes qui critiquent de façon radicale la redistribution de la richesse se font infiltrer, saboter et violemment réprimer. 

Nous avons été nombreux et nombreuses à nous indigner face à la criminalisation de la grève étudiante au cours du printemps dernier, mais la répression politique est une réalité qui sévit tous les jours près de chez nous et ce, depuis fort longtemps. 

Bien que nous saluons et soutenons les initiatives en faveur d’enquête publique concernant la grève étudiante du printemps dernier, nous sommes d’avis qu’une commission populaire sur la répression politique est plus que nécessaire! En effet, nous croyons qu’il est grand temps de créer un espace de réflexion politique avec un grand P. En ce sens, nous voulons étudier collectivement l’histoire de la répression politique au Québec et nous interroger sur les mécanismes de pouvoir qui alimentent cette répression. 

Vous avez envie de vous joindre à nous dans cette folle aventure, ça tombe bien, nous avons besoin de vos idées et de votre temps!

Vous avez envie d'en apprendre plus sur ce projet de Commission Populaire sur la répression politique ? Ça tombe bien parce qu'on a décidé d'organiser un 5 à 7 d'information et de mobilisation. 

Ça te tente de jaser répression politique et de prendre une p'tite bière le 30 mai prochain, viens faire ton tour ! 


Pour plus d'infos, 
assoliberteexp@gmail.com
https://www.facebook.com/events/356387137803917/?fref=ts

mercredi 26 septembre 2012


Communiqué
   Pour diffusion immédiate

       

                                                                         CONTRE LE PROFILAGE POLITIQUE

JEAN-FRANÇOIS LESSARD,
MISE EN DEMEURE

Le 29 septembre dans la cour du café Touski



Montréal, le 24 septembre 2012– Jean-François Lessard et Mise en demeure unissent leurs voix pour dénoncer le profilage politique. On peut définitivement s’attendre à un après-midi qui aura du chien au café Touski le 29 septembre prochain.

L’auteur compositeur Jean-François Lessard, bien connu pour ses chansons festives et ses balades folks à saveur politique ouvrira le bal. C’est le groupe Mise en demeure, qui a su récemment se tailler une place dans l’univers médiatique grâce à un irrévérencieux pastiche de DeLacroix qui poursuivra les hostilités. D’autres surprises musicales, des jeux et de la bonne bouffe seront aussi au rendez-vous.

Les bénéfices qui y seront  récoltés sont destinés à soutenir la contestation judiciaire de l’article 500.1 du code de la sécurité routière. L'article mentionne que «Nul ne peut, au cours d’une action concertée destinée à entraver de quelque manière la circulation des véhicules routiers sur un chemin public, en occuper la chaussée (…)»[1]. Cette nouvelle étape de franchie dans la répression des mouvements sociaux nous inquiète au plus au point puisque porter des accusations d’entrave à la circulation – alors que toute manifestation implique l’entrave à la circulation – revient à criminaliser l’acte de manifester et conséquemment, à museler l’expression de toute contestation populaire. Le 15 mars 2011, 239 personnes recevaient pour la première fois dans le cadre d'une manifestation une contravention de près de 500$, en vertu de cet article. Depuis, l'article 500.1 a été utilisé à de nombreuses reprises dans le cadre de la grève étudiante. 


L’ALE salut la détermination des arrêtéEs et de leur avocat, Denis Poitras, et nous espérons que cette bourse permettra aux accuséEs de gagner leur combat contre l’article 500.1 du code de la sécurité routière.

Au sujet de L’ALE
Ce tout nouveau groupe qui se veut un observatoire sur la répression politique au Québec aura pour mandat d'informer la population et de soutenir les groupes ciblés par le profilage. Nous souhaitons dénoncer la censure, les arrestations de masse à caractère politique, et tout autre matraquage de la liberté. Plus précisément, notre intervention se traduira par des campagnes d’éducation populaire et un soutien direct à des causes judiciaires par le biais de bourses de défenses.


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Source : assoliberteexp@gmail.com   /   https://www.facebook.com/events/103845739773018/

samedi 22 septembre 2012


 





Bourse de défense 2012


L’Association pour la Liberté (ALE) est heureuse d’annoncer qu’elle a décidé de verser sa toute première bourse de défense juridique aux accuséEs du 15 mars 2011.

Le 15 mars 2011, 239 personnes recevaient pour la première fois dans le cadre d’une manifestation une contravention de près de 500$, en vertu de cet article. Depuis, l’article 500.1 a été utilisé à de nombreuses reprises dans le cadre de la grève étudiante. 

L'article mentionne que «Nul ne peut, au cours d’une action concertée destinée à entraver de quelque manière la circulation des véhicules routiers sur un chemin public, en occuper la chaussée (…)»[1]. Cette nouvelle étape de franchie dans la répression des mouvements sociaux nous inquiète au plus au point puisque porter des accusations d’entrave à la circulation – alors que toute manifestation implique l’entrave à la circulation – revient à criminaliser l’acte de manifester et conséquemment, à museler l’expression de toute contestation populaire.

L’ALE salut la détermination des arrêtéEs et de leur avocat, Denis Poitras, et nous espérons que cette bourse de 1000$ permettra aux accuséEs de gagner leur combat contre l’article 500.1 du code de la sécurité routière.

Au sujet de L’ALE
Ce tout nouveau groupe qui se veut un observatoire sur la répression politique au Québec aura pour mandat d'informer la population et de soutenir les groupes ciblés par le profilage. Nous souhaitons dénoncer la censure, les arrestations de masse à caractère politique, et tout autre matraquage de la liberté. Plus précisément, notre intervention se traduira par des campagnes d’éducation populaire et un soutien direct à des causes judiciaires par le biais de bourses de défenses.



Association pour la Liberté d’Expression
assliberteexp@gmail.com

vendredi 6 janvier 2012

Cabaret du verbe libre - Spectacle bénéfice pour l’Association pour la Liberté d’Expression (ALE).

Cabaret du verbe libre


URBAIN DESBOIS 
SKIP JENSEN 
CHAHUT D’RUELLE 
INVITÉ(E)S

3 février 2012 : 22h00

Café-Bar l’Absynthe

1738 St-Denis

8$

Spectacle bénéfice pour l’Association pour la Liberté d’Expression (ALE).

L’ALE vous convie au Cabaret du verbe libre, un événement bénéfice où se mêleront des rythmes dissidents et des mises en scène irrévérencieuses qui proposent une réflexion sur l’affranchissement.

Avec Urbain Desbois Skip Jensen, Chahut d’ruelle et d’autres surprises on peut définitivement s’attendre à une grosse soirée. Tous les bénéfices amassés lors de la soirée seront distribués sous forme de bourses de défense à des victimes de profilage politique, notamment pour les arrêtéEs du 15 mars 2011.

Alors si vous avez envie de voir un bon show et de soutenir une bonne cause, venez faire un tour le 3 février au Café-Bar l’Absynthe.

L’ALE, C’est quoi ??

Ce tout nouveau groupe qui se veut un observatoire sur la répression politique au Québec aura  pour mandat d’informer la population et de soutenir les groupes ciblés par le profilage. Nous souhaitons dénoncer la censure, les arrestations de masse à caractère politique, et tout autre matraquage de la liberté. Plus précisément, notre intervention se traduira par des campagnes d’éducation populaire et un soutien direct à des causes judiciaires par le biais de bourses de défenses.

Pour l’année 2011-2012, un de nos objectifs sera de soutenir la contestation d’un nouveau règlement du code de la sécurité routière qui a récemment été appliqué afin de réprimer la participation de 256 manifestantEs lors d’une marche contre la brutalité policière. L'article mentionne que «Nul ne peut, au cours d’une action concertée destinée à entraver de quelque manière la circulation des véhicules routiers sur un chemin public, en occuper la chaussée (…)»[1]. Cette nouvelle étape de franchie dans la répression des mouvements sociaux nous inquiète au plus au point puisque porter des accusations d’entrave à la circulation – alors que toute manifestation implique l’entrave à la circulation – revient à criminaliser l’acte de manifester et conséquemment, à museler l’expression de toute contestation populaire.

De plus, notre association entend surveiller de près la mise sur pied d’une escouade relevant de la Division des crimes organisés du SPVM qui vise les «mouvements marginaux et anarchistes» : l’escouade GAMMA (Guet des Activités et des Mouvements Marginaux et Anarchistes). Si l’existence d’une telle brigade n’est pas étonnante compte tenu de la dérive sécuritaire actuelle, elle a de quoi inquiéter puisqu’il s’agit d’une tentative on ne peut plus claire de légitimer une forme de discrimination politique.

infos : assoliberteexp@gmail.com / http://www.assoliberteexp.blogspot.com/


[1] . Art. 500.1 (1), Code de la sécurité routière, L.R.Q., C-24.2.